CONTENU DE LA PAGE:
- DEFINITION Le nom du site « lesubliminal.fr » a été choisi consciemment, mais il ne parle pas que de techniques subliminales complexes et controversées. Nous allons traiter d'autres causes et effets liés aux manipulations des masses. Il existe actuellement une multitude de techniques cognitives parfois plus complexes que les techniques subliminales qui semblent faire de moins en moins d'adeptes... tellement ces "nouvelles" techniques sont bien plus puissantes car ils sollicitent certaines zones précises du cerveau !
Le mot « subliminal » trouve son origine dans les mots latins qui signifient : « sous le seuil » (de la conscience).
De toutes récentes recherches et découvertes, assisté par de puissants scanners modernes et IRM, démontent que des images subliminales excitent bel et bien diverses zones du cerveau et les sens.
Les impacts de ce processus peuvent être d’ordres très différents selon le contexte, la sensibilité émotionnelle, psychologique, ou l'âge de la personne soumise et le niveau de réceptivité de la personne qui le subit. La neurologie se met à la disposition des publicistes qui embauchent des neuromarketers. Le marketing fait appel à la psychologique afin de connaître ces techniques neurolopsychologiques pour toucher les émotions qui pousseront le consommateur à un achat "impulsif". Ils jouent alors encore sur les "ancrages" qui ne sortiront plus de votre cerveau. Les mots, un logo, un concept, une idée ou même d'une odeur contribuent à ces ancrages. Il est possible d'exciter et de mesurer cette activité de certaines zones du cerveau spécifiques qui influencent la perception qui en suite logique influence le comportement et façonnent les valeurs de chacun.
Ceci dit, il y a plusieurs formes de messages subliminaux. Ceux dits de type « formels », des mots et/ou phrases à plusieurs sens et ceux d'ordre « visuel » : « l'image subliminale » présentes dans la publicité, les clips vidéo, les jeux vidéo, les illustrations, certaines œuvres d'art...
ETUDES CONTROVERSEES ET CONTRADICTOIRES L'omniprésence des médias a plus d’impact sur l'esprit que nous osons imaginer ou nous voulons l'admettre. Soyons aussi vigilants de ne pas généraliser ou diaboliser ces moyens de communications comme nous pouvons le lire ailleurs. C’est à chacun de faire le tri et de faire usage de vigilance et d’équilibre.
Un film, un documentaire, un jeu, une musique, peut instruire, reposer, motiver, voire même exciter de façon positive ou éducative. La musique, par exemple, peut aussi contribuer à la guérison ou motiver ou donner de l'énergie. Certains centres médicaux en font usage à titre thérapeutique, avec succès ! Et parfois, telle une drogue, elle peut en avoir les mêmes effets nuisibles : on ne peut plus se passer de certaines chansons ou artistes et on peut écouter une même chanson en boucle des journées durant sans même savoir vraiment pourquoi... On peut devenir accro de certaines formes musicales. Il en est de même pour les enfants qui, par ennui peuvent passer leurs journées entières à regarder la télévision et devenir des récepteurs de tout ce que le monde télévisé lui inflige. La télévision, souvent pointée du doigt, n’est pas la seule cause de certains malaises et troubles émotionnels ou sociaux. Les jeux vidéo et l’Internet peuvent, eux aussi, avoir ces mêmes effets abrutissants. De tels excès ont des effets négatifs aujourd'hui mesurés. De plus en plus de mises en gardes en conseils sont émis par le monde psycho médical. La dépendance aux jeux, à « sa » musique ou à l’Internet est en pleine croissance. Sans être alarmiste, un message préventif semble être à sa place.
Il en est de même dans toutes les autres situations : la musique que nous écoutons et son volume nous influencent.
Remémorez-vous un instant au rôle important que joue la musique dans les films. Nous pouvons reconnaître une musique de film d'horreur, ou d'action, un western ou encore un film romantique. La musique renforce, éveille ou provoque des émotions. Elle fait partie intégrante de notre vie, et c'est tant mieux ! il est inimaginable de penser un monde sans musique.
CERVEAU "FOURRE-TOUT" Le cerveau capte beaucoup plus d’informations que nous ne pouvons l’imaginer de façon consciente. Le cerveau demeure la partie la plus complexe et la moins connue de tout le corps humain… Les scientifiques font de plus en plus de découvertes sur le fonctionnement du cerveau et de l’interaction « stimuli-action ». Les technologies d'IRM et autres scanners ultra performants deviennent de plus en plus puissants et révèlent toujours plus sur le fonctionnement de ce fabuleux organe et des zones sollicitées. L’exploration avance à grands pas !
Chaque individu réagit différemment envers une situation identique. Les facteurs émotionnels entrent en ligne de compte et complique les analyses : les ressentis, influences et interprétations sont aussi uniques qu’il n’y a de personnalités. C'est donc pour cela qu’une personne peut réagir face à un stimulus, alors qu'une autre ne le percevra même pas. Bien que le « conscient » ne décrypte pas tout ce que le cerveau capte, tel un placard, on empile, on stocke tout ce qui est perçu par les cinq sens. Le cerveau est un vrai fourre-tout ou il devient difficile de faire le ménage, d'où l'importance de veiller à ce qu'il y rentre et perçoit au même titre que nous sommes vigilants pour ce que nous mangeons.
Nous ne ressentons pas tous la même chose dans une situation identique et nos réactions individuelles peuvent être totalement différentes, même si, pour les psychologues, certains modèles et pathologies sont identifiables et perceptibles. Tout ce qui touche à l'inconscient et aux émotions est difficile à définir et identifier. Dans ces cas de figures, on parlera de théories qui se verront toujours confirmées par les adeptes et réfutées par les détracteurs, conséquences du manque de preuves « tangibles ». La science avance et nous offre de plus en plus d'éclaircissements... qui font taire les détracteurs et sceptiques.
QU'EN PENSE LE CSA ? Voici quelques extraits de rapports que le CSA publie sur son site Au 27 février 2002 : A la suite de l’insertion, dans l’émission Popstars de M6 du 6 décembre 2001, d’images à caractère subliminal, le Conseil a adressé la recommandation suivante à l’ensemble des services de télévision : « En application de l'article 10 dudit décret, « la publicité ne doit pas utiliser des techniques subliminales », entendues comme visant à atteindre le subconscient du téléspectateur par l'exposition très brève d'images. Or, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a récemment pu relever sur l'antenne d'un service de télévision la présence d'images subliminales, introduites lors des opérations de montage mettant en œuvre des technologies numériques. La présence de telles images n'est pas conforme aux dispositions précitées. Tout éditeur de service est responsable du contenu des émissions qu'il programme et à ce titre est tenu d'assurer la maîtrise de son antenne. Aussi le Conseil supérieur de l'audiovisuel appelle-t-il l'attention de l'ensemble des services de télévision sur la nécessité de veiller à ce que leurs émissions, qu'elles aient été produites ou réalisées par leurs soins ou par des sociétés tierces, ne comportent en aucun cas d'images subliminales, à caractère publicitaire ou non. Il demande à l'ensemble des acteurs assurant la production et la diffusion des images de mettre en place les moyens de vérifications adaptées à l'environnement numérique et d'en informer aussitôt le Conseil. Cette recommandation a été adressée à M6 accompagnée d’un courrier spécifique. Lire l'article en entier.Autre décision (25 juin 2003) : « Une image subliminale a été insérée dans le générique de parrainage de l'émission Caméra Café et avant le début de la fiction diffusée sur M6 le 29 mai 2003. Elle représente le logo de Freedent White, un chewing-gum de la marque Wrigley's. Cette image réapparaît, dans les mêmes conditions, les 27, 28 et 30 mai 2003... ».
Cependant, le procès intenté pour « manipulation électorale » a été perdu, car l'image durait plus d'un vingt-cinquième de seconde, ce qui exclut la qualification de subliminale.
La vidéo du générique en question : Il ne s'agit ici de quelques « incidents » répertoriés en France. Ce n'est, bien entendu, pas le reflet de ce qui passe à la télévision qui nous offre aujourd'hui une quantité de chaînes à en avoir le vertige !
Des téléspectateurs ont découvert par hasard une image subliminale glissée dans le spot publicitaire de GEORGES W. BUSH. Cette image est en fait un message subliminal de type formel : une insulte « rats » (« ordure », « rats » en français) apparaît alors que le spot est en train de faire référence au concurrent, AL GORE, du parti des « democrats ». Les créateurs du spot parlent d'une « erreur technique ». Quoiqu'il en soit, selon une étude menée par Joel Weinberger, de l'université Adelphi (États-Unis), ce spot était susceptible d'augmenter les jugements négatifs des électeurs à l'encontre du candidat :
Soyez attentif, à la fin du clip (vers la seconde 4 du compte à rebours), le mot « RATS » apparaît une fraction de seconde avant de former le mot « DEMOCRATS » Avez-vous remarqué combien c'est subtil ? Il est plus facile de le voir lorsqu’on s’y attend.
A ce niveau de la lecture, vous aurez compris qu'il s'agit de faits validés par la science et, nous venons de le voir, reconnu par le CSA. Les chercheurs des sciences cognitives et psycholinguistiques sont unanimes : la perception subliminale existe et les effets sont mesurés. Cependant, cette observation ne les empêchent pas d'être divisés : certains pensent que les effets ont de fortes conséquences et d'autres sont plutôt d'avis que leurs actions sont plutôt faibles. Que penser alors ? Ce dont nous pouvons être certains, c'est que le cerveau n'a pas encore révélé tous ses secrets.
La théorie est vérifiée par divers scientifiques. Elle est d'ailleurs assez simple. Dixon, dans une étude qui reste une référence sur le sujet, distingue 4 zones de perception selon l'intensité du stimulus. Si ce dernier est très faible, il ne sera pas perçu du tout. Un peu plus fort, il n'est pas perçu consciemment mais détermine une réponse cérébrale : c'est le domaine du subliminal.
Il est bien sûr évident que la frontière entre chaque zone n'est pas fixe, elle varie selon un grand nombre de facteurs personnels ou environnementaux. Le seul moyen de perception d'un son est variable selon la fréquence de ce même son.
En résumé: une haute ou basse fréquence est au delà des possibilités de perception humaine, mais est bien décodée par le cerveau. Depuis quelques années, nous pouvons trouver aux États-Unis, et aujourd'hui aussi en France, des cassettes et CD à messages subliminaux positifs : elles aideraient à maigrir, à avoir plus de confiance en soi, à améliorer la mémoire,... Il suffit de chercher dans un moteur de recherche sous le mot « subliminal » et vous constaterez le vaste choix de produits proposés. Quelques scientifiques américains à l’écoute du problème ont testé les effets de certaines d’entre elles. Selon Pratkanis, les résultats observés à l’issu des cinq semaines furent nihil, du moins pour lui et son équipe. Ce n’était pas l’opinion des volontaires. La plupart de ceux qui avaient théoriquement reçu une cassette "mémoire" pensaient réellement avoir accru leurs capacités de mémorisation, quelle que fût la véritable nature de l’enregistrement écouté. Il en allait de même pour les utilisateurs de la cassette « confiance en soi ». Selon le professeur, nous avons ici affaire à un « effet placebo illusoire ». Placebo parce que lié à la conviction de l’expérimentateur, illusoire parce qu’en fait inexistant. D’autres chercheurs se sont penchés sur le contenu de ce genre de cassettes, à l’aide par exemple, de spectrographes. Ils concluent que beaucoup d’entre elles ne contiennent aucun signal qui ressemble à un quelconque message vocal camouflé. Nous passons ici dans un autre monde, celui du subliminal indécelable, même par les techniques les plus fines, encore appelé « subliminal subliminal ». Dans la page d'introduction du site, nous avons attiré votre attention sur le fait que tout n'est complètement noir ou blanc... Il faut pouvoir nuancer et placer les choses dans leur contexte. Il y a tellement de facteurs différents qui influencent l'esprit qu'une étude longitudinale significative, explicite et validée n'est pas encore disponible. Les facteurs individuels émotionnels, environnementaux, psychologiques et neurologiques sont innombrables. La science tente de donner des réponses, certaines sont pertinentes et avérées. Certains niveaux des recherches ne sont encore qu'au stade de « théories ». La recherche est incessante, le sujet continue à intriguer. On peut néanmoins se poser la question : « si les messages subliminaux ou suggestifs ne fonctionneraient pas, pourquoi en fait-on usage depuis si longtemps et pourquoi étudions-nous encore d’autres applications de ce processus de manipulations ? » ou « si les publicités ne nous pousseraient pas à acheter, alors pourquoi investissent-ils des milliards d’euros dans des campagnes publicitaires ? ». Le sujet est plus développé dans le chapitre « Vision scientifique ». Il existe néanmoins des études et des théories qui valent la peine d'être approfondies ! Il est important de retenir qu'il est impossible de conduire un sujet à agir contre ses convictions. Pour toute personne, fortes dans leurs croyances et convictions, dans leur éducation et leurs valeurs, les effets subliminaux ne les pousseront pas à agir à l'encontre de sa volonté. C'est le même principe que l’hypnose : cela ne fonctionne que si le patient se prête aux conditions de cette pratique. La force de la volonté dans un esprit équilibré a toujours le dessus ! Pas de raison de céder aux psychoses : chaque individu réagit différemment, certains sont plus réceptifs que d'autres et d'autres ne le seront pas du tout. Chacun est maître de ses actes, pour autant que ses états émotionnels et psychologiques le permettent. Le message de ce site est informatif, préventif et éducatif, il forme un appel à plus de vigilance pour ce qui entre dans l'esprit et un avertissement contre les excès. A chacun de faire la part des choses et de discerner ses limites. LE POUVOIR DEIl est important de réaliser que la suggestion, les messages suggestifs et subversifs sont, eux, bien plus nombreux et tout aussi subtils que les messages subliminaux. On les retrouve abondamment dans la publicité, dans la musique et dans les clips. Ici encore, la force de répétition nous rendent impuissants : bien qu’au début on puisse sentir une aversion pour certains messages et images, on fini par les accepter ou penser que « c’est peut être pas si mal que ça ». Parfois, un esprit peut être tellement désensibilisé qu'il ne remarquera même plus que certaines images ou sonorités sont issues du monde de la pornographie. L'innocence de la jeunesse et le pouvoir du mimétisme se chargera de la mise en application de ces influences.
On y trouve des allusions au Péché Originel dans un Jardin similaire à Éden, au monde de l’érotisme de cabaret, à des films (comme « Flashdance ») et à la pornographie. Il ne fait aucun doute que les concepteurs de cette pub connaissent le milieu sur le bout des doigts et que cela soit devenu un automatisme dans leurs esprits. Sensualité, index dans la bouche de la biche, déhanchements provocateurs de girafes, positions pornographiques entre un ours et différentes femelles, éjaculations de zèbres, éjections de liquide mammaires d’une pieuvre en chaleur,... Chaque séquence contient son message suggestif.
L’esprit est de telle façon conditionné que nous en oublions les repères et les valeurs généralement acceptés. Voici encore des campagnes publicitaires scandaleuses que nous pouvions voir dans toute la Belgique l'été 2008 :
« Les hommes savent pourquoi » affirme l’affiche qui illustre un moment agréable entre amis où la bière fait partie de ce plaisir.
« Get Closer » (« rapproche-toi ») clame l’affiche. On n’aurait pas pu mieux faire : combiner une publicité pour un produit alcoolisé où nous voyons des amis très proches, suivi de cette affiche scandaleuse, inimaginable il y a quelques années. Ironique aussi d’ailleurs… |
Info ou intox |
© 2015 Le Subliminal |