CONTENU DE LA PAGE:
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- PROLOGUE
- L'AFFAIRE CHARLES MANSON
- L'AFFAIRE JUDAS PRIEST
- L'AFFAIRE SULLIVAN
- LE MASSACRE DE COLOMBINE
- LE MASSACRE DE VIRGINIA TECH
- FAITS DIVERS EN FRANCE ET EN BELGIQUE
- LES BLOGS : VOYEURISME SANS FRONTIERES

Si vous avez lu les chapitres précédents, vous aurez probablement compris que le sujet est extrêmement complexe car il touche aux émotions et aux perceptions uniques à chaque individu comme la sensibilité émotionnelle et psychologique. Les effets et les causes de violences sont multiples en fonction d’une somme de facteurs socio psychologiques différents. Un message caché, suggestif, subversif ou subliminal n’est pas le seul élément d’influence sur le subconscient ou l'esprit. Nous avons vu que les éléments tels qu’un somme de plusieurs facteurs influent l’esprit. La répétition, le volume, la sensibilité et réceptivité psychologique, les drogues, l’environnement,… ont tous des effets sur l’esprit, les perceptions et les comportements.

Les dérives des stars sont systématiquement justifiées voire admirées. Il suffit d’observer le succès des journaux « peoples ». Parfois nous les prenons en exemple, comme modèle à suivre. Comment peut-on justifier leurs actes anti sociaux comme étant des actes d’amusements ? Tout ne se justifie pas non plus sous le prétexte d'avoir été sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue.

Toutes les citations et déclarations que vous avez pu lire sont prononcées par divers artistes sont compromettantes. Elles ne sont pas le fruit de simple provocation. Ils reflètent une pensée, un mode de vie, que les jeunes reproduisent. Ils jouent sur la naïveté du public pour le manipuler.

Nous avons tous des valeurs dans notre mode de vie, nous vivons tous en accord avec ces valeurs, quelles qu’elles soient. Difficile à convaincre quelqu’un de « bonnes mœurs » que profaner des tombes, taguer les lieux de cultes, boire du sang ou à pratiquer des actes de violence ou occultes soient des « amusements » sains.

Ce chapitre est une compilation de différents faits divers rapportés par les médias. Il fait mention, non exhaustive, de divers crimes dont les prémices, prouvés, ont été inspirés par la musique, les films ou les jeux vidéo ultra violents.

Bien entendu, il s’agit ici de cas extrêmes. Les jeunes ne sont pas tous des assassins en herbe. Néanmoins, avant d'en arriver à cette extrême situation, combien d'entre eux ne sombrent-ils pas dans la dépression ou le repli sur soi suite aux excès de jeux, de manque de sommeil et d’isolement social ?

Combien de cas de jeunes (et moins jeunes) ne sont-ils pas rapportés, car non perçus ou identifiés par leur entourage ? 
Combien finissent par se suicider parce que cela semblait être l’ultime solution ? 
Combien de ces cas ne sont-ils pas à la base issus des effets méconnus et sous estimés de la musique et des jeux vidéo ? 

Dans divers entretiens et observations avec les jeunes, la plupart des cas constatés de jeunes dépressifs ont un point commun : ils écoutaient de la musique violente, déprimante, sombre, macabre, noire,…

Comment imaginer une issue pour ces jeunes qui se nourrissent de messages antisociaux, violents et destructeurs ? Comment doivent-ils se sentir mieux, enfermés dans leur monde, ayant pour seul éducateur et ami leur musique favorite ? 

Pendant des années, les cas de faits divers meurtriers à l'école ne semblaient toucher que les États-Unis. Cependant, ce fléau n'épargne pas l'Europe ni la France. Nous pouvons imaginer que la situation ne pourra qu'empirer.

L'AFFAIRE CHARLES MANSON

L’une des affaires les plus médiatisées parmi les premiers exemples de meurtres commis suite aux effets d’endoctrinement par la musique est celle du meurtre abominable et particulièrement violent de SHARON TATE, épouse du metteur en scène ROMAN POLANSKI.

L'instigateur de ce crime unique en son genre est le gourou et chef de tribu « familiale » CHARLES MANSON. Il affirmait avoir été « poussé » par la musique des Beatles. Il était convaincu que dans la chanson « HELTER SKELTER », les « Fab Four » (les Quatre Fabuleux) étaient les quatre cavaliers décrit dans le Livre de Jean, l’apôtre du Christ : l’Apocalypse. Il se prétendait et était considéré comme le messie par ses disciples. Ils lui vouaient une admiration et confiance totale et aveugle. L’emprise exercée sur ses adeptes étaient d’ordre sectaire. Le gourou CHARLES MANSON comptait parmi ses disciples un certain DENNIS WILSON, l'un des membres du groupe BEACH BOYS. Il hébergea CHARLES MANSON durant la période mouvementée de divers crimes monstrueux commis par ses adeptes. Il fut aussi source d'inspiration pour le nouveau groupe BEACH BOYS. Brian Wilson reconnaîtra que lui et ses amis du groupe de surfers s’efforcèrent à introduire la sorcellerie et la magie dans leur musique. Les Beach Boys chanteront des chansons écrites par Charles Manson. 

SUSAN ATKINS, stripteaseuse, actrice, remarquée par ANTON LAVEY en personne allait jouer un rôle principal dans ces meurtres sanglants. Elle reçut une formation de satanisme par Anton LaVey. Vous suivez encore ? Les liens entre différentes organisations sont bien étroits.

Après cette rencontre avec LaVey, elle fut charmée par les philosophies de Charles Manson qu’elle accepta comme le nouveau messie. Suite à ces crimes atroces, elle passera plus de 30 ans derrière les barreaux. Elle est sortie dernièrement de prison et sa vie semble avoir prit un autre tournant.
Charles Manson, encore aujourd'hui considéré comme dangereux pour ses idées et son talent manipulateur, terminera certainement ses jours en prison.

Il est incroyable de constater que dans cette toile maléfique, tous ces personnages soient impliqués de près ou de loin dans ces affaires abominables... La musique, la drogue et le goût de l'occulte, de la sorcellerie et de la magie ont joué ici un rôle principal dans l'influence de toutes ces personnes impliquées.

          
                   Charles Manson                       Susan Atkins, lors d'un rituel satanique

Un autre meurtre, tout aussi médiatisé et qui a choqué le monde, est celui de JOHN LENNON.
Tué à bout portant de sang froid sur le parvis de son immeuble par MARK DAVID CHAPMAN, qui affirmait avoir été inspiré par des forces spirituelles. Il était fan des Beatles, drogué, frustré, dépressif; il était convaincu qu’il accédait à une nouvelle vie à travers ses idoles.
De plus, il correspondait avec CHARLES MANSON, alors en prison. Ils partageaient ensemble cette idée inspirée des Évangiles. 
CHAPMAN était aussi obsédé par le livre « The Catcher in the Rye » qu'il portait encore sur lui au moment de son arrestation. Ce roman très controversé et profanateur de J.D. Salinger fut l'une de ses inspirations...
Ce livre fut interdit de publication au début des années 50 aux États-Unis.


La Bible de Mark Chapman, telle qu'elle fut retrouvée dans
son hôtel le jour du meurtre de John Lennon...
« LENNON » écrit de sa main... Il considérait John comme un messager de Dieu.


Le livre que Chapman portait sur lui lors du meurtre.
« Ceci est ma déclaration », avait-il écrit sur la page de garde.

Plus proche de nous, certains jeunes, sont devenu « subitement » assassins ou ont mis fin à leur vie suite à une écoute excessive de certaines chansons ou après avoir joué à des jeux vidéos de grande violence. Nous le verrons plus bas.

L'AFFAIRE JUDAS PRIEST

RAYMOND BELKNAP et JAMES VANCE, vont ensemble, une journée de décembre 1985, s’exploser littéralement la tête après avoir écouté une chanson du groupe JUDAS PRIEST « Beyond the Realms of Death » (« Au delà des royaumes de la mort », le titre est évocateur).

Le groupe JUDAS PRIEST fut poursuivi en justice. Le message subliminal dans cette chanson faisait entendre les mots : « DO IT » (« fais-le », dans le sens « passe à l’acte »). Cependant, après de longues délibérations, le juge estima cette thèse trop faible et à défaut de preuves plus solides, il acquitta le groupe de l’accusation. Il n'y aura aucunes suites. Les parents et d’autres associations continuent à se battre pour prouver le contraire.


Judas Priest

Les parents des victimes et d’autres associations maintiennent encore à ce jour que : « les paroles suggestives combinés avec les battements et les rythmes réguliers sans changement d’intonation dans la musique, n’a fait que persuader, encourager, aider, soutenir de façon hypnotique que les plaignants sont poussés à croire que la réponse de la vie est dans la mort. »

Nous n'avons pas fini d'en parler. Comment prouver qu'un individu a été manipulé à passer à un acte répressible ? Par manque de fondements scientifiques, les avis restent partagés.


L'AFFAIRE SULLIVAN


Des actes délictuels continueront à attirer l’attention sur l’influence réelle de la musique sur les comportements criminels.

THOMAS SULLIVAN, jeune de 14 ans, fan d'OZZY OSBOURNE affirmait autour de lui que cette musique ne l’affectait pas. Mais le 9 janvier 1988, le village de Jefferson (New Jersey, USA), allait être choqué par un événement inattendu et traumatisant pour la petite communauté.

Cette nuit de samedi, le père de Thomas s’est réveillé par l’alarme anti incendie. A son réveil, il découvrit qu’un petit feu brûlait dans son salon. Lorsqu’il était en train de l’éteindre, il entendit claquer la porte d’entrée. Il se précipita vers la fenêtre ou il pu juste voir que quelqu’un avait volé sa voiture et que celle-ci venait de terminer sa course dans un tas de neige. Le criminel sorti de la voiture et s’enfui. Dans sa quête du délinquant, il est descendu dans le sous sol et y fit une découverte abominable : sa femme gisait sur le sol dans une marre de sang. Ses yeux avaient été sauvagement arrachés, ses joues avaient été entaillées en profondeur et sa gorge était incisée en profondeur…

Tôt, le lendemain matin, un voisin fit une nouvelle découverte macabre. Thomas gisait inanimé dans le fond de son jardin enneigé. Il ne portait pas de chemise. Ses poignets étaient entaillés, et sa gorge ouverte de part en part. Il en était presque décapité…
Peu de temps après, le père de Thomas allait déclarer à la presse que son fils chantait toute la semaine durant la chanson « About blood and killing your mother » (« en ce qui concerne le sang et tuer ta mère »).


LE MASSACRE DE COLOMBINE

L’escalade arrivera à un paroxysme inégalé : la tuerie publique.

ERIC HARRIS et DYLAN KLEBOLD, allaient devenir tristement célèbres. Ils sont les tueurs fous du lycée de Colombine (Colorado, USA). Massacre qui eu lieu le 20 avril 1999, mondialement médiatisé. Le monde choqué avait assisté en direct aux assauts de la police et aux traumatismes des enfants.

Armés jusqu’aux dents, machines automatiques, explosifs, munitions dignes d’un commando, excités et déterminés, ils tuent à bout portant et de sang froid leurs deux premières victimes dans les jardins de l’école à 11:19 heures. Ils pénètrent alors dans l’établissement et vont semer la terreur pendant plus d’une heure avant de mettre fin à leurs jours. Ils vont tirer au hasard en tuant certains et épargnant d'autres, sans raison explicable.
Onze étudiants et deux enseignants seront exécutés sans remords !
Suite à l’enquête, les forces de police trouveront diverses vidéos où ces deux amis s’entrainent à tirer sur des cibles dans les bois. Ils s’étaient préparés. Le jeu à quitté son rôle de fiction et de divertissement : il est devenu progressivement réel jusqu’à passer à l’acte.


Image de caméra de surveillance du massacre de Colombine.
Ici Eric et Dylan au guet. Ils sont sur le point de faire exploser,
en vain, des bombes de leur propre fabrication.

Eric et Dylan étaient connus comme étant des jeunes attirés pas le mouvement GOTHIC et le NEO NAZISME. Leurs vidéos le prouvent : ils se profilent comme des membres armés d’extrême droite. Leur passe temps favori : jouer au jeu DOOM et WOLFESTEIN 3D, jeux d’une extrême violence et extrêmement sanglants. Ils passaient leur temps à jouer et à regarder des films violents. De plus ils écoutaient à longueur de journée de l’heavy metal et étaient sous anti dépresseurs.

Serait-ce vraiment le sort ou la fatalité qui a fait sombrer ces jeunes dans un autre monde virtuel ? Ici encore, la musique, la violence dans les films et les jeux ont fait leur chemin dans les esprits de ces deux assassins. Progressivement ils se sont déconnectés de la réalité et vivaient leurs jeux et musique comme un mode de vie.


Scène du jeu "Doom 3"

SLAYER, bassiste et chanteur de hard rock (qui fit de la scène avec Michael Jackson) avait affirmé que ses fans feraient tout ce qu’il leur demanderait… Il ne pensait pas si bien dire.
Après le meurtre d’une jeune fille de 15 ans par deux jeunes du même âge, l’un d’eux avoua : « Je suis très ennuyé… j’ai accepté que la musique de Slayer m’influence ». Tous deux étaient fans de Slayer.

 

LE MASSACRE DE VIRGINIA TECH

SEUNG-HUI CHO, le 16 avril 2007, l’événement le plus proche de nous, nous en avons probablement tous entendu parler. Ce jeune étudiant Coréen massacre de sang froid 32 personnes et en blesse 29 autres !
Ce carnage sera dorénavant connu comme « massacre de Virginia Tech » (Virginie, USA).

Très vite, les enquêteurs découvriront que ce jeune homme de 23 ans avait de graves troubles psychologiques et de profonde dépression. Il avait passé un an auparavant une longue période en hôpital psychiatrique. Il était connu comme étant un jeune sans histoires, surtout très timide, à la limite de l’autisme. Il était socialement isolé. Il se réfugiait dans la musique et les jeux vidéo. Son univers est progressivement devenu celui du virtuel.

Entre deux massacres, SEUNG-HUI CHO prendra le temps d’enregistrer et d’orchestrer son testament vidéo et photographique dans lequel il exprime sa haine pour la société dans laquelle il se trouvait. Il avait développé un talent d’écriture et avait écrit une pièce de théâtre intitulée : « Mister Brownstone » … Sans hasard, ce titre est celui d’une chanson des GUNS N'ROSES. Ce titre fait allusion à l’héroïne. Une page de cette pièce de théâtre est issue des paroles de cette chanson. Il ne s’agit donc pas de hasard.
D'après ses camarades, il écoutait en boucle la chanson « SHINE» du groupe « COLLECTIVE SOUL'S ».

De plus, ses mises en scènes photographiques sont principalement issues de jeux vidéo tels que « Lara Croft / Tomb Raider » ou du film « Old Boy » (film de production Coréenne) ou encore d'autres rappeurs comme par exemple EMINEM ou 50 CENT...
Et comme si cela ne suffisait pas, il rendait hommage et exprimait son admiration pour ERIC HARRIS et DYLAN KLEBOLD du massacre de Colombine.

L’audio visuel et la télé réalité est devenue incontournable, ce meurtrier en avait bien conscience et en a fait usage pour immortaliser son nom et son acte prémédité. Si vous doutez encore de l’influence que médias ont eues sur ce jeune homme, jugez en vous-même en regardant les photos ci-dessous, constatez les poses et les vêtements sombres, les détails jusqu'aux gants, et l'artillerie, c'est inouï ! :


          

 

                                     

 

    

 

                                   

 

     

                        Frappant non?

La liste pourrait être bien plus longue. Nous nous sommes limités aux cas les plus forts et médiatisés. Les cas Américains paraissent toujours plus tragiques et sanglants, ce qui est la conséquence de leur constitution qui donne le droit à chaque citoyen de pouvoir se munir d'une arme à feu. Cet amendement est régulièrement remis en cause par les militants anti armes. Cependant, nous ne sommes pas à l’abri de cette même violence. Des cas similaires se sont produits en Scandinavie et se rapprochent dangereusement de chez nous.

Toutefois, aucun pays n'est épargné de cette calamité. Des cas au Japon, en Allemagne, en France aussi sont signalés. Les suicides, la violence, beaucoup plus fréquents, sont eux en forte croissance, et ce, dans tous les pays du monde.
Lisez la suite, il est question de cas français et belges :


Le 16 mars 2009

Le proviseur du lycée professionnel Charles-de-Foucauld de Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg, a été légèrement blessé cet après-midi dans l'enceinte de l'établissement par un coup de canif porté par un élève qui a été interpellé, a-t-on appris de source judiciaire.

L'agression s'est produite vers 14H30 dans des circonstances encore inconnues, a-t-on indiqué auprès du parquet des mineurs de Strasbourg. Très légèrement blessé au dos, le proviseur a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-on ajouté.

Selon la même source, l'auteur présumé des faits a été immédiatement interpellé puis placé en garde à vue en compagnie de deux autres adolescents au commissariat de Strasbourg.

Trois mineurs de 15 à 16 ans ont été interpellés.

Le 11 mars 2009

Un adolescent de 17 ans a tué quinze personnes mercredi en Allemagne avant d'être abattu par la police. Parmi les victimes, neuf collégiens ont trouvé la mort. Le drame qui a profondément choqué l'Allemagne est survenu quelques heures après un massacre aux États-Unis. Dans l'Alabama, un jeune homme de 27 ans a assassiné dix personnes avant de se donner la mort.
Selon les témoins, l’adolescent a « tout simplement ouvert le feu autour de lui ».

Tim Kretschmer, arme à la main, a pénétré mercredi matin dans un collège de Winnenden, au sud-ouest de l'Allemagne. Le garçon de 17 ans, en tenue de combat sombre, a abattu quinze personnes selon un bilan malheureusement provisoire. Au terme d’un course-poursuite, il a été tué par les forces de l’ordre. Le gouvernement d’Outre-Rhin s’est dit choqué par ce qui apparaît comme étant la plus sanglante tuerie dans établissement scolaire allemand depuis sept ans.

L’enquête policière révèle rapidement que ce jeune homme était accro aux films d’horreur et aux jeux violents.


Le 23 janvier 2009

Dans un village néerlandophone sans histoire près de Termonde en Belgique, un jeune homme de 20 ans, Kim de Gelder, armé d'un couteau, attaque lâchement les jeunes occupants d'une crèche.

Vers 10h, le jeune homme s'est présenté à la crèche et a dit qu'il voulait un renseignement, explique l'adjoint au maire. « L'homme est entré dans la crèche et les a attaqués à coups de couteau ».

 Les six membres du personnel, toutes des femmes, ont aussitôt tenté de s'interposer, mais, selon des témoins, « il s'est comporté comme un fou ».
« Il est allé tout de suite vers les bébés », ajoute l'adjoint au maire de Termonde Théo Janssens, l'un des premiers arrivé à la crèche, précisant « qu'il y avait du sang partout. »

Autre explication évoquée pour expliquer le geste de Kim de Gelder : d'après son entourage, il serait accro aux jeux vidéo ultra-violents, comme GTA4. Alors, responsables les jeux vidéo?
« Il est évident qu’on vit dans une société, pour finir, assez ambitieuse. C’est-à-dire que cette accessibilité a des éléments de violences extrêmes, ludiques, tout à fait banalisés… partent du principe que la grande majorité des gens vont trouver le moyen de prendre distance, de métaboliser ce genre d’image. Sans doute que pour une frange pas forcément nombreuse de la population, et peut-être pour ce type de personne extrêmement fragilisée, une exposition à une telle violence, à une telle représentation d’une violence, que ce soit à travers Internet, les jeux vidéos ou par les films est sans doute quelque chose d’extrêmement difficile, voire stimulant », regrettait Vincent Dubois dans Matin Première.

Le 28 avril 2008

Le collège Olivier de Serres à Meyzieu (Rhône) vit un drame digne des pires cauchemars américains. Un jeune collégien de 15 ans poignarde trois de ses camarades en plein cours. L’un d’eux est grièvement atteint au thorax et se bat contre la mort. Ce jeune gothique avait prémédité son acte. Le jour suivant, entendu par la police, il avait reconnu avoir préparé son acte en s’inspirant des tueries américaines. Il avait trois couteaux dans son sac. Le pire fut évité de justesse.


Le 14 mai 2007

Trois mineurs de 13, 16 et 17 ans ont été mis en examen pour avoir contraint deux enfants de 8 et 11 ans à enfiler des gants de boxe puis à se battre, pour les filmer à l'aide de leur téléphone portable, dans la cité des Courtilières à Pantin (Seine-Saint-Denis), le 28 avril dernier. Un « happy slapping » d'un nouveau genre, diffusé ensuite sur le site Dailymotion. Le Journal du Dimanche, qui révèle l'affaire, assure que le film n'est « apparemment resté en ligne que quelques jours ». La mère d'un des deux petits a déposé plainte après avoir visionné la vidéo. »

Les garçons ont été mis en examen pour « menace sous condition » et celui de 13 ans, qui a enregistré la scène, tombe sous le coup de la loi sur le « happy slapping », « qui punit le fait de filmer et de diffuser des scènes de violence ». Aucun d'entre eux n'est connu des services de police. Ils affirment « avoir agi par jeu ». Cinq autres enfants de ce secteur auraient confié à leur chef d'établissement avoir été contraints de se battre.


Le
8 octobre 2007, Anvers, la Belgique sous le choc:
JEUX VIOLENTS PRECEDE CRIMES XENOPHOBES EN BELGIQUE

Lundi 1er octobre 2007.
Le jeune homme, HANS VAN TEMSCHE, avait sur le banc des accusés tout de l'adolescent ordinaire. En jean, chemise ocre et cravate noire, il ne ressemblait en rien aux héros de jeux vidéos qu'il admirait tant et dont il avait adopté l'apparence « long manteau noir », bottines militaires, crâne rasé lorsqu'il avait décidé de « tuer des étrangers » il y a 15 mois.
(AFP – lundi 1 octobre 2007)

 

 

Hans van Themsche, jeune belge de 18 ans aime les jeux vidéo violents et de combats. Il grandit dans un milieu violent et xénophobe. Sa famille est raciste et d’extrême droite. Sa tante est députée pour le parti d’extrême droite « Vlaams Belang » (« Pour la Flandre »). Ce jeune anversois est solitaire. A l’école il et souvent la cible de moqueries d’élèves d’origine maghrébine.
Hans, l'aîné des trois garçons, semble être considéré comme le dépositaire de « l'héritage familial ». Quelques mois avant son équipée sanglante dans les rues d'Anvers, il se voit remettre un poignard gravé de la devise SS « Blut und Ehre » (« Sang et honneur »), celui de son grand-père. Il reçoit aussi, dans le lot de souvenirs du défunt, un exemplaire du pamphlet d’Hitler « Mein Kampf » (« Mon combat ») et deux médailles commémorant la participation de l'ancêtre aux combats sur le front de l'Est.
Le monde virtuel qu'il affectionne, fait de souvenirs familiaux glorifiés et de jeux en ligne, va se transformer en monde réel

 

Le matin du 11 novembre 2006, il achète une arme de chasse. Dans l’heure qui suivit, il se mit à la recherche de cibles… de provenances étrangères dans le but de les tuer sur sa route. 
« Ce jour-là, Songul Koc, d'origine turque, 47 ans, lit un livre sur un banc. Elle échappe à la mort que lui promettait Hans Van Themsche : la silicone de sa prothèse mammaire ralentit la balle tirée par la carabine Marlin du tueur fou. Oulematou Niangadou (24 ans), la nounou malienne de la petite Luna Drowart (2 ans) est, elle, abattue dans le dos alors qu'elle tente de fuir l'homme au crâne rasé, porteur d'un long manteau noir. Hans met cinq secondes avant d'abattre la petite Luna, en pleurs près du corps de sa nounou. Il expliquera plus tard s'être rappelé de la détresse des éléphanteaux qui se laissent mourir auprès de leur mère abattue par des braconniers pour justifier l'exécution du bambin ! »
(Le Soir – dimanche 30 septembre 2007)

 

Il avait l’intention de tuer plus. Beaucoup plus, heureusement la police arrive très vite, la scène d’horreur se passe en pleine ville. Hans alors suicidaire comptait sur la police pour le tuer, il n’en avait pas lui-même le courage. Alors que la police l’interpella, il cria : « tirez, mais tirez donc sur moi ! ».

  

Lors du jugement, l’enquête psychologique et comportementale démontrera qu’une partie de cette violence provient d’un excès de jeux vidéo extrêmement violents comme par exemple « HITMAN », jeu ou le « héro » est programmé pour tuer.

L’opinion publique Belge est indignée lorsqu’elle apprend que ce jeune continue à jouer à différents jeux vidéo violents dans sa cellule…

 

 

 

 


Le 14 mai 2007
A PANTIN, DES ENFANTS CONTRAINTS DE SE BATTRE DEVANT UNE CAMERA

Ils avaient combattu sous la menace, pendant que leurs aînés les filmaient. Trois mineurs de 13, 16 et 17 ans ont été mis en examen pour avoir contraint deux enfants de 8 et 11 ans à enfiler des gants de boxe puis à se battre, pour les filmer à l'aide de leur téléphone portable, dans la cité des Courtilières à Pantin (Seine-Saint-Denis), le 28 avril dernier. Un « happy slapping » d'un nouveau genre, diffusé ensuite sur le site Dailymotion. Le Journal du Dimanche, qui révèle l'affaire, assure que le film n'est « apparemment resté en ligne que quelques jours ». La mère d'un des deux petits a déposé plainte après avoir visionné la vidéo.

Les garçons ont été mis en examen pour « menace sous condition » et celui de 13 ans, qui a enregistré la scène, tombe sous le coup de la loi sur le « happy slapping », « qui punit le fait de filmer et de diffuser des scènes de violence ». Aucun d'entre eux n'est connu des services de police. Ils affirment « avoir agi par jeu ». Cinq autres enfants de ce secteur auraient confié à leur chef d'établissement avoir été contraints de se battre. »
(source : 20 Minutes, édition du 14/05/2007 - 07h33)

Ce fait divers fut largement publié dans les journaux et les médias télévisés, radiophoniques et sur Internet.

 

Septembre 2005 : 
DEUX ADOLESCENTES DE 14 ANS SE JETTENT DU 17IEME ÉTAGE

Deux jeunes filles de 14 ans se jettent du dix-septième étage d’une tour d’Ivry-sur-Seine. Un suicide soigneusement mis en scène par ces deux gamines : elles ont convié leurs camarades de classe à assister à leur défenestration… On sait aujourd’hui qu’elles étaient adoratrices de Satan. Quelques jours avant de passer à l’acte, Julie écrivait dans son journal « intime » sur Internet, son blog : « Il y a une blessure qui saigne toujours… » Des mots accompagnés d’une série de photos sadomasochistes de jeune fille enchaînée et muselée : la négation de la vie, l’apologie du mal.

Plus d'exemples dans le livre
« LES ECRANS FACE A L'INNOCENCE »

LES BLOGS : VOYEURISME SANS FRONTIERES

Sur Internet, une simple recherche avec le mot « Satan » vous proposera  plusieurs dizaines de sites « officiels » (en réalité la plupart du temps il s’agit de groupes informels qui prennent la toile d’assaut). Le mot et la philosophie fascine. Elle choque, elle est anti conformiste et attire beaucoup de jeunes en quête de nouvelles sensations calquées sur ce qu’ils ont vu dans un clip, en ligne ou dans un jeu. 

Attention aux clichés et aux amalgames. Bien qu’il soit parfois difficile de les dissocier, la culture gothic n’est pas identique à la culture metal. La musique et la mode sont différentes. Chaque groupe, quel qu’il soit revendique sa propre identité et n’apprécie pas d’être confondus avec les autres. Même dans le mouvement gothic il y a plusieurs sous cultures. Il y a les « Cuver Punk », les « Neo Romantiques », les « Fétichistes », les « Lolitas », les « Discrets »,... Si pour la plupart des adeptes, cette mouvance n’est qu’une extériorisation et expression de leur période « rebelle » sans danger, elle peut l’être pour ceux qui prennent ce « jeu » au premier degré.

Les supports médiatiques ont tous une influence sur la perception du monde et des émotions. Parfois ils ne sont qu’une confirmation d’une émotion refoulée ou maîtrisée. A force de voir de la violence, une personne génétiquement violente ne fera que se reconnaître dans ces images jusqu’à être convaincu que cette violence est naturelle.
La musique ne serait elle pas une des bases de nos problèmes de sociétés en constante croissance ? Il est clair que ce problème est loin d'être analysé à sa juste valeur ! La société a du mal à accepter que la musique, les films et les jeux conditionnent de nouvelles valeurs qui finissent par s’exprimer dans l’indifférence la plus totale. Nous acceptons tous l’idée que la publicité influence nos choix et nos perceptions, mais beaucoup refusent de l’accepter lorsque l’on parle de musique…

Est-il normal que nous tolérions que le rap, R&B, gothic, heavy metal, hard rock et d'autres genres musicaux soient l’expression et des incitations à la violence, au sexe, à la convoitise, à l’antisémitisme, au sexisme, de l’anti christianisme et ou du satanisme ? Ils créent des stéréotypes sexuels, sociaux, idéologiques, religieux et parfois même raciaux. Comment peuvent nos jeunes faire la différence entre réalité et virtuel si leur principal éducation leur est donnée par les médias qui créent ces stéréotypes de façon répétitive, à longueur de journées...

 

N’oublions pas que nous avons tous appris les tables de multiplication ou des poèmes… en chantant et en jouant…

Plus de détails dans le livre
« LES ECRANS FACE A L'INNOCENCE »

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Les faits divers
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